Mettre les pieds sur la scène de la Salle Pleyel. Y jouer. Pour les musiciens de l’orchestre, c’est toujours quelque chose. Donc pour de jeunes instrumentistes…
Depuis plusieurs années, l’Orchestre de Paris a noué avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris une collaboration invitant les élèves à donner un court programme de musique de chambre dans la même thématique que le concert du soir : un “prélude”.
Mercredi, avant que Marek Janowski en dirige les Métamorphoses Symphoniques, c’est le compositeur Paul Hindemith qui était la vedette de ce lever de rideau. Si le trio Futurum (Misaki Baba, Benachir Boukhatem et Clément Himbert) a immédiatement sauté sur l’occasion, c’est qu’Hindemith est en quelque sorte leur parrain: c’est l’inventeur de leur formation (piano, alto, saxophone), le premier à avoir composé un trio de ce type. Ils ont invité un second saxophoniste, le Finlandais Joonatan Rautiola, pour compléter le programme par des duos. Et pourquoi Futurum ? Le Trio a pris son nom dans une œuvre du Tchèque Erwin Schulhoff, l’un des premiers à avoir intégré le jazz dans le classique. Le mouvement central s’appelait In Futurum et était entièrement composé de… silences!
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